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Atelier de lancement Rapport annuel sur la contribution de la Société Civile dans les politiques publiques (RASCIPP)

659 ONG, 3200 associations répertoriées
3200 associations, 659 ONG sont comptés au Sénégal, selon le premier rapport annuel citoyen sur la contribution de la société civile dans les politiques publiques (Rascipp).
Le document est produit dans le cadre du programme d’appui à la société civile sénégalaise.
« Le programme d’appui à la société civile soutenu par le gouvernement du Sénégal sur financement de l’UE offre une opportunité à la société civile de réaliser et de publier périodiquement un rapport annuel citoyen sur la contribution de la société civile aux politiques publiques », rappelle Malick Diop.
Qui précise que Le Rescipp est basé sur d’évidences scientifiques documentées et éprouvées. A son avis, Ie Rescipp veut être un mécanisme de génération de connaissances capable d’informer sur les impacts multiformes des osc sur les politiques économique et social au Sénégal. Cela permet, d’après lui, de co-construire un dialogue structuré entre la société civile le gouvernement et les partenaires au développement sur les priorités du Sénégal.
Le Rascipp est à sa première édition. « Des manquements sont relevés », reconnaît Malick Diop qui promet que le rapport sera améliorée. « Il va se performer et acquérir sa crédibilité. Nous allons y travailler », promet le côordonnateur.
Qui annonce par ailleurs qu’un protocole de partenariat pour l’intégration et le suivi des contributions de la société civile dans les politiques publiques devait être signé hier, mais que cela est reprogrammé pour la semaine prochaine.
La plateforme en ligne E-Rascipp est aussi présentée. Elle sera un outil de collecte des données.
l’UE soutient le programme d’appui à la société civile à hauteur de 3.500.000 euros.
Son représentant, l’ambassadeur, Jean Marc Pisani dit que l’UE soutient cette initiative pour renforcer la transparence et la visibilité de sa contribution. « C’est la première fois qu’un rapport fait le point sur la société civile, acteur incontournable », fait remarquer l’ambassadeur. Il rapporte qu’il y a des volumes d’investissement annuellement de la société civile dans divers domaines et que la société civile crée 14 mille emplois directs chaque année. C’est sans compter les emplois indirects de la société civile. Pour mm.Pisani, le secteur privé ne peut répondre tout seul à la demande d’emploi des jeunes. Chaque année 300 mille arrivent sur le marché du travail au Sénégal. D’où l’importance de la société civile qui joue un rôle de stabilisateur social, croit-il. Le diplomate renseigne aussi que l’UE a injecté 20 millions d’euros sur la période 2022-2024 pour appuyer les OSC. Il précise que l’appui bénéficie d’abord à la jeunesse qui représente les deux tiers de la population sénégalaise. La bonne gouvernance est aussi en priorité. Jean Marc Pisani révèle quun dialogue structuré entre l’UE et la société civile est en cours de co-elaboration. Il devrait être lancé dans les semaines à venir.
Dr cheikh Gueye a présenté le rapport Rascipp. Il estime que les ressources investis par la société civile se chiffrent à plus de 700 milliards de francs Cfa d’une année à l’autre pour les 659 ong, 32 mille associations répertoriées. Ce qui lui fait dire que la société civile civile est un coussin, un appui à l’état dans le travail de prise en charge du progrès des communautés. A son tour, il insiste que le devoir de transparence doit être porté par toutes organisations de la société civile ce qui n’est pas toujours le cas.
Doune Pathé Mbengue est le représentant du ministère de l’intérieur. De la Direction du partenariat des ONG, Doune Pathé Mbengue rend compte que le programme d’investissement est un document de planification. Mais il ya le rapport technique et financier qui rend compte de ce que les ONG déroule sur deux ans. A son avis, beaucoup de sujets sont attachés a la société civile en laissant en rade cette société civile du développement qui s’investit au niveau du territoire, dans des zones où l’Etat est absent. Il ajoute les ONG réalisent des projets qui méritent d’être capitalisés par l’Etat.
Le défi du financement est évoqué à plusieurs reprises lors du partage du rapport. « La société civile doit pouvoir bénéficier du financement public de l’État, parce que, pour être sérieux, on ne peut pas compter uniquement sur le financement extérieur pour renforcer cette société civile du développement », souligne Doune Pathé Mbengue.
C’est à côté de Ousmane Séne, répresentant du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération
D’après M.Sene, la réussite des ODD, d’ici 2030, ne pourrait pas se faire sans la contribution de la société civile.
De l’avis de Ousmane Séne, la contribution de la société civile est attendue dans l’élaboration du Pap3.
Ousmane Séne réitère l’engagement de la Dgppe a signé l’accord de protocole pour systématiser les rapports et pérenniser solidifier les engagements du ministère de l’Economie